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Souvenirs. La Vie, l'Océan : Défendre et Conserver langue France

par Pierre Berthet le 17-01-2024

SOUVENIRS. La Vie – l’Océan : Défendre et Conserver la langue française. !!


Défendre et conserver la langue de Molière, Ronsard, Villon, La Fontaine, Chénier, Lamartine, Hugo, Musset, Baudelaire, Voltaire, Péguy, et tant d’autres.

J’ai aimé Courteline inédit – La chanson des adieux – Le chef-d’œuvre de Dieu- le doigt de la femme … aussi tous les autres. Je les range dans ma bibliothèque.

(Deux poèmes : La Vie et l’Océan – le premier a été édité dans la revue l’Albatros. Le second a eu une médaille d’or à l’APCF.).

LA VIE – La vie est une plume flottant au gré du vent, elle nait, se consume comme un feu de sarment.

Flottant au gré du vent dans un brouillard qui fume comme un feu de sarment se mêlant à la brume.

Dans un brouillard qui fume sous un soleil ardent se mêlant à la brume elle va lentement.

Sous un soleil ardent vers un titre posthume elle va lentement sans bruit, sans amertume.

Vers un titre posthume que tout le monde attend sans bruit, sans amertume je répondrai : présent.

  – 1er juin 2002 Claude Mémain –Secrétaire de l’Académie  des poètes classiques de France.

L’OCEAN – O mon bel Océan dont l’horizon sans fin m’envoûte chaque jour, aimable sortilège, je voudrais composer pour toi, sur mon lutrin un chant mélodieux et doux comme un arpège.

Un chant mélodieux et doux comme un arpège réjouissant l’oreille et le cœur du marin, accompagnant ton flot, inlassable manège qui ressuscite et meurt sur le sable opalin.

Qui ressuscite et meurt sur le sable opalin se couvrant chaque fois d’une écume de neige, puis, lorsque le soleil s’en va vers son destin les grands oiseaux de mer te servent de cortège.

Un chant mélodieux et doux comme un arpège qui ressuscite et meurt sur le sable opalin, les grands oiseaux de mer te servent de cortège.  O mon bel océan,  À l’horizon sans fin.  – 18 juin 2002 – Claude Mémain.